L’audit technique approfondi est une étape essentielle pour les maîtres d’ouvrage à la réception des travaux de construction. Cet audit permet d’identifier avec précision d’éventuels désordres ou malfaçons qui pourraient affecter la solidité ou le bon fonctionnement de l’ouvrage. Mené par un professionnel qualifié, il consiste en une vérification méticuleuse de l’ensemble des éléments techniques relevant du gros-œuvre comme la charpente, les fondations ou encore les détails d’étanchéité. Sa rigueur doit permettre de déceler tout vice caché ou défaut de construction afin que le maître d’ouvrage puisse engager sa garantie décennale auprès de l’assureur.
En quoi consiste un audit technique approfondi ?
Un audit technique approfondi d’un ouvrage par un expert est souvent nécessaire suite à des désordres constatés et afin de s’assurer de la solidité et du bon fonctionnement global de la construction. L’expert mandaté par le maître d’ouvrage va inspecter minutieusement l’ensemble des éléments constitutifs de l’ouvrage tels que le gros-œuvre, la charpente, les éléments techniques ainsi que les réseaux afin d’identifier avec précision la nature et l’origine des désordres apparents ou dissimulés. Il effectuera des analyses poussées et étudiera l’historique du chantier pour déterminer si les malfaçons ou les vices de construction sont à l’origine des problèmes. Un rapport circonstancié sera ensuite remis pour orienter les démarches à suivre comme des travaux de réparation, la mise en jeu des garanties ou un recours en justice.
Définir les objectifs de l’audit
L’audit technique des défauts de construction a pour objectif d’évaluer l’état d’un ouvrage neuf ou rénové et de garantir sa solidité et son bon fonctionnement. Un contrôleur va inspecter minutieusement l’ouvrage pour rechercher d’éventuelles malfaçons, défauts de matériaux, infiltrations ou fissures pouvant compromettre la structure. Il s’assure de la conformité des éléments constitutifs comme la charpente, les fondations ou les canalisations par rapport au plan initial et aux normes en vigueur. Un rapport détaillé est rédigé mentionnant tout désordre constaté tel que des infiltrations ou des fissures pouvant affecter l’étanchéité ou la solidité de l’ouvrage et rendant ainsi celui-ci impropre à son usage. Ce diagnostic permet au maître d’ouvrage de faire jouer les garanties légales en cas de sinistre.
Préparer la visite sur site
Avant la visite sur site pour l’audit technique, le maître d’ouvrage doit rassembler plusieurs documents importants. Le contrat signé avec le constructeur et les assureurs, afin de connaître précisément les garanties souscrites et les délais associés. Les plans initiaux du projet doivent également être consultés pour repérer d’éventuels écarts ou malfaçons.
Il convient de préparer une liste détaillée de tous les désordres observés depuis la réception des travaux, en précisant leur emplacement, leur aspect et leur évolution. Des photos peuvent également être prises pour illustrer certains problèmes comme des fissures ou des infiltrations. Cet inventaire permettra à l’expert de mieux cibler son diagnostic sur les éventuels vices de construction, et de déterminer si l’ouvrage est toujours conforme à sa destination initiale.
Vérifier la structure, la toiture et l’étanchéité
Lors de la réception des travaux de construction ou de rénovation, il est essentiel de vérifier avec attention la structure, la toiture et l’étanchéité du bâtiment. Un audit technique complet permettra de détecter d’éventuels défauts ou malfaçons avant la fin de la période de garantie. Il est en effet recommandé au maître d’ouvrage de s’assurer de la solidité et du parfait achèvement de l’ouvrage, afin de se prémunir contre d’éventuels sinistres après réception comme les infiltrations ou les fissures.
Souscrire une assurance dommages-ouvrage auprès d’un assureur est également conseillée. Elle couvrira les frais engendrés par d’éventuelles réparations liées à des vices de construction. La garantie est valable pendant 10 ans après la fin des travaux conformément à la garantie décennale. Un procès-verbal de réception précis sera établi afin de servir de preuve en cas de litige avec le constructeur.
Analyser les réseaux et les installations
Lors de la réception des travaux de construction d’une maison individuelle, il est recommandé d’effectuer avec le maître d’ouvrage un audit technique afin d’analyser les réseaux et les installations ainsi que l’état des ouvrages. En effet, la garantie décennale entre en vigueur à partir de la date de réception. Elle assure la solidité et la bonne exécution des travaux de gros-œuvre et d’équipements. Ce contrat est souscrit auprès d’une compagnie d’assurance par le maître d’œuvre. Cet audit permet de constater d’éventuels désordres, malfaçons ou vices cachés comme des fissures, infiltrations ou problèmes d’étanchéité. S’il y a lieu, le maître d’ouvrage peut demander au constructeur la réparation de ces défauts avant la fin de la période de garantie de parfait achèvement. Cela évite des sinistres futurs pouvant rendre l’ouvrage impropre à son usage et de devoir faire jouer des assurances décennales.
La méthodologie en détail de l’audit technique
L’audit technique des défauts de construction est une étape essentielle lors de la réception des travaux afin de s’assurer de leur parfait achèvement et de la solidité de l’ouvrage. Il consiste à identifier avec précision les éventuels désordres, malfaçons, fissures ou infiltrations pouvant rendre l’ouvrage impropre à son usage et compromettre sa pérennité. Ce diagnostic minutieux permet au maître d’ouvrage de faire jouer les garanties légales et l’assurance dommages-ouvrage souscrite auprès de son assureur pendant la phase de travaux. L’enjeu est de constater d’éventuels vices avant l’expiration des garanties constructeur et décennale afin d’obtenir réparation dans les meilleurs délais.
Inspection extérieure du bâtiment
Dans le cadre d’un audit technique, il est important de vérifier l’état général de la construction. Le but est de diagnostiquer d’éventuels problèmes structurels ou désordres. Un examen minutieux de la toiture permet de déceler d’éventuelles malfaçons ou fissures révélatrices d’un vice de solidité. Il s’agit également de s’assurer de l’absence de vices cachés ou d’impropriété à la destination, notions clés engageant la responsabilité du maître d’œuvre et du maître d’ouvrage.
Ces contrôles en cours de chantier puis à la réception des travaux sont essentiels pour le maître d’ouvrage afin de garantir la parfaite exécution du gros-œuvre et la pérennité de l’ouvrage dans le temps. La souscription d’une assurance dommages-ouvrage dès la construction et pendant dix ans est alors fortement recommandée pour se prémunir de potentiels désordres futurs pouvant compromettre la structure.
Analyse des plans et des documentations techniques
En consultant les plans initiaux de construction, l’inspecteur peut vérifier la conformité des ouvrages réalisés. L’examen des procès-verbaux de réception permet également de s’assurer de la bonne exécution des travaux et de la résolution d’éventuels désordres avant la remise des clés au maître d’ouvrage. Il convient aussi d’évaluer minutieusement la conformité règlementaire de l’ensemble du chantier.
L’inspecteur compare avec précaution le projet tel que soumis aux autorisations avec l’ouvrage achevé. Il peut ainsi déceler d’éventuelles malfaçons ou non-conformités susceptibles d’entraîner des vices ou des désordres structurels compromettant la solidité de l’immeuble. Un audit technique complet permet ainsi de sécuriser l’assurance construction d’un bien en identifiant précocement les éventuels défauts pour les faire corriger avant la fin de la période décennale.
Diagnostic intérieur
Il est nécessaire d’inspecter minutieusement l’ensemble des éléments constituant le bâtiment afin de diagnostiquer d’éventuels défauts de construction. Un expert se doit dans un premier temps d’analyser l’état des sols, murs et plafonds à la recherche de fissures ou infiltrations pouvant indiquer des malfaçons. Il inspectera ensuite avec attention l’isolation thermique et phonique pour s’assurer de son efficacité et de sa conformité aux normes en vigueur. Enfin, un diagnostic poussé de l’étanchéité à l’air et à l’eau sera réalisé pour déceler d’éventuelles mises en charge intempestives pouvant affecter la parfaite destination de l’ouvrage. Un compte-rendu circonstancié mentionnant l’ensemble des désordres constatés ou non sera alors remis au maître d’ouvrage afin que ce dernier puisse le cas échéant faire valoir ses droits auprès des différents assureurs ou constructeurs.
Les principaux défauts de construction repérables
Un audit technique approfondi permet d’identifier d’éventuels désordres ou malfaçons pouvant compromettre la solidité et le bon fonctionnement de l’ouvrage. Un contrôleur technique minutieux inspectera avec attention les différents éléments constituant le gros-œuvre comme les fondations, la charpente ou la couverture, à la recherche de fissures, infiltrations ou autres anomalies susceptibles de générer des sinistres dans le futur. Ce contrôle qualitatif permet aussi de s’assurer du respect des normes parasismiques et de la parfaite étanchéité des réseaux afin de déceler d’éventuels vices cachés avant la fin de la période de responsabilité du constructeur.
Les défauts de structure
La période de parfait achèvement est couverte pendant un an par la garantie légale du même nom. Le maître d’ouvrage doit s’assurer qu’aucun désordre tel que des fissures, infiltrations ou malfaçons ne rend l’ouvrage impropre à sa destination. S’il constate de tels défauts, il devra en informer le constructeur par lettre recommandée avec accusé de réception pour qu’ils soient réparés. Au-delà de cette période d’un an, c’est la garantie décennale de l’assurance dommages-ouvrage, souscrite obligatoirement avant le début des travaux, qui prend le relais pour garantir la solidité de l’ouvrage pendant 10 ans. L’assureur pourra alors être amené à couvrir les travaux de réparation en cas de sinistre relevant de cette garantie.
Les malfaçons de toiture
Les experts sont à la recherche de malfaçons pouvant affecter la solidité de l’ouvrage ou son bon fonctionnement. La toiture est une partie essentielle devant assurer l’étanchéité de la maison et son isolation. Tout défaut pouvant permettre les infiltrations doit être considéré avec attention. Les fissures ou déformations du support, les problèmes d’étanchéité ou d’éléments d’évacuation d’eau sont autant de signes pouvant révéler des malfaçons. Il est important pour le maître d’ouvrage de faire examiner la toiture lors de la réception des travaux afin de requérir les réparations nécessaires auprès du constructeur dans le cadre de sa garantie décennale. Un état des lieux complet permet de s’assurer du parfait achèvement de l’ouvrage et d’identifier tout vice pouvant rendre la construction impropre à son usage et nécessitant des travaux de remise en état.
Les problèmes d’étanchéité
Le maître d’ouvrage doit s’assurer que l’ouvrage ne présente aucun vice caché ou désordre pouvant compromettre sa solidité ou son étanchéité et le rendre impropre à sa destination. En effet, c’est à partir de la date de réception que court le délai décennal pendant lequel le constructeur est responsable des dommages affectant l’ouvrage. Il est donc primordial que le maître d’ouvrage fasse réaliser avec précaution un audit technique afin de déceler d’éventuels désordres constructifs au plus tôt. Dans le cas où des malfaçons seraient constatées, le constructeur pourrait se voir obliger de les réparer. Par ailleurs, pour se prémunir de tous risques futurs, le maître d’ouvrage doit s’assurer que le promoteur a bien souscrit une assurance dommages-ouvrage auprès d’un assureur avant la réception, conformément à son obligation légale.
Les défauts des réseaux électriques et sanitaires
Il est essentiel d’inspecter avec attention les réseaux électriques et sanitaires afin d’identifier d’éventuels désordres et malfaçons pouvant affecter la solidité et le bon fonctionnement de l’ouvrage. En effet, des défauts sur ces éléments sont des composants importants de tout projet de construction. Ils peuvent compromettre l’usage normal du bien et engendrer des problèmes de fuites, d’infiltrations ou de court-circuits avec le temps.
Il convient pour le maître d’ouvrage de vérifier précisément l’installation et le raccordement de ces réseaux au moment de la réception des travaux. Cela permet de s’assurer qu’ils ont été correctement exécutés par l’entreprise de construction dans le respect des normes en vigueur. D’éventuels vices ou malfaçons doivent alors être signalés à ce stade auprès du maître d’œuvre afin que les réparations nécessaires soient engagées dans le cadre de la garantie de parfait achèvement. En effet, tout désordre concernant ces éléments techniques, même s’il n’est pas immédiatement apparent, pourrait se manifester quelques années plus tard et engendrer des coûts de remise en état à la charge du propriétaire.
Les manquements en termes d’isolation
Les manquements en termes d’isolation peuvent être révélés lors d’un audit technique des défauts de construction. Lors de la réception des travaux, le maître d’ouvrage vérifie avec attention la solidité et la conformité du gros-œuvre, afin de détecter d’éventuelles fissures ou malfaçons. En effet, la garantie de parfait achèvement couvre pendant un an les vices ou malfaçons qui rendent l’ouvrage impropre à sa destination. À l’issue de cette période, c’est l’assurance décennale, souscrite obligatoirement auprès d’un assureur et prenant effet à compter de la réception des travaux, qui garantit pendant dix ans la solidité de la construction et la bonne exécution des travaux au regard du contrat.